Les 23, 24 et 25 mai, une rencontre internationale intitulée « Yes to Life » s’est tenue à Rome, organisée par le Dicastère pour les Laïcs, Famille et Vie.
L’ERI a désigné deux couples pour assister à cette réunion : Gianni et Teresa Andreoli et Gianni et Clelia Passoni. Ces derniers, actuel couple responsable de la SR d’Italie, nous laissent ici leurs impressions sur ces conférences.
Le précieux don de la vie ne perd pas sa valeur du fait de sa fragilité : lors de cette rencontre, ce thème a été développé tant du point de vue scientifique, en essayant de dissiper certaines fausses croyances sur les maladies prénatales et périnatales, qu’en proposant surtout des expériences concrètes de proximité et d’aide en ligne auprès des parents et familles afin d’accompagner la vie des enfants encore in utero, qui risque être « rejetée » car diagnostiquée avec une maladie indésirable.
« Chaque enfant est toujours dans le cœur de Dieu« , dit le Pape François dans Amoris Laetitia. Grâce aux témoignages qui nous ont été donnés ces jours-ci, nous avons eu la confirmation que chaque enfant a toujours été dans le cœur de ses parents et a le droit de vivre sa vie, y compris sa vie intra-utérine, avec dignité et respect, quelle que soit sa durée probable.
Les interventions ont abordé le difficile parcours du diagnostic prénatal, des soins palliatifs et des méthodes d’accompagnement des parents. Les témoignages de ceux qui ont vécu cette expérience étaient des histoires vraies de vie et d’amour profond, cet amour unique d’un parent pour un enfant et vice versa ; même si pour un court moment, la relation peut être si intense que le cœur change et le désespoir devient plénitude et joie.
“Il cuore in una goccia” est l’Association fondée à Rome par le Prof. Noia (Directeur de l’Hospice périnatal – Centre de soins palliatifs périnatals “Santa Madre Teresa di Calcutta” – Fondazione Policlinico Universitario “A. Gemelli” I.R.C.S.S. – Roma). Il s’occupe d’accueillir les mères et les pères d’enfants ayant reçu un diagnostic défavorable et qui sont déclarés non viables, de suivre les grossesses et d’accompagner les familles sur ce chemin difficile et douloureux jusqu’à ce qu’ils puissent rencontrer et accueillir leur enfant, même seulement pendant un court instant. Des initiatives similaires ont également été lancées dans d’autres parties du monde et il était très intéressant de voir comment ce problème est débattu dans de nombreux pays, avec des expériences significatives présentées par les intervenants.
Le Père Vito, guide spirituel de Chiara Corbella Petrillo, nous a donné un aperçu des quelques instants, brefs mais très intenses, qu’il a passé auprès de cette merveilleuse mère avant qu’elle ne soit allée voir ses deux enfants morts juste après leur naissance. Dans une lettre que Chiara a écrite à son troisième enfant le jour de son premier anniversaire, quelques jours avant sa mort, elle dit : « …Grâce à tes frères et sœurs nous sommes tombés amoureux de la vie éternelle et nous avons cessé d’avoir peur de la mort, alors Dieu nous a emportés, mais pour nous donner un cœur plus grand et ouvert pour accepter l’éternité dès cette vie… Le Seigneur t’a toujours voulu, toi, et te montreras le chemin si tu ouvres ton cœur… ».
Nous avons également vu plusieurs images et films d’histoires touchantes, aux issues diverses, mais permettant toujours de mettre en lumière la valeur du choix pour la vie et l’importance de ne pas être seul. Nous retranscrivons ici quelques brefs messages qui nous ont touchés et dont nous croyons qu’ils peuvent nous aider à approfondir notre façon de penser, et souvent aussi d’agir.
« Je ne peux pas donner des jours à ta vie, mais je peux donner vie à tes jours »
« Il n’y a pas un pied si petit qu’il ne puisse laisser une trace en ce monde. »
« Si tu veux aller à la source, tu dois aller à contre-courant » (Jean-Paul II)
Au cours de l’audience privée accordée aux participants à la rencontre, le pape François a rappelé que le respect et l’acceptation de la vie ne sont pas seulement un problème de foi ou de religion mais représentent la réponse indispensable à la « culture du déchet ». Nous sommes tous appelés à accroître les réponses pastorales, et à la communion, pour aider à dépasser les difficultés pratiques, humaines, et spirituelles, des familles vivant dans la solitude et l’épreuve.
Au cours de l’audience privée accordée aux participants à la rencontre, le pape François a rappelé que le respect et l’acceptation de la vie ne sont pas seulement un problème de foi ou de religion mais représentent la réponse indispensable à la « culture du déchet ». Nous sommes tous appelés à accroître les réponses pastorales, et à la communion, pour aider à dépasser les difficultés pratiques, humaines, et spirituelles, des familles vivant dans la solitude et l’épreuve
http://www.laityfamilylife.va/content/laityfamilylife/fr/eventi/2019/yes-to-life-.html